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HÉBERT Louis

HÉBERT Louis

M 1575 - 1627  (52 ans)



  • Nom HÉBERT Louis 
    Naissance 1575  Paris, 75, France Chercher tous les probants reliés à ce lieu  [1
    Genre
    Décès 23 jan 1627  Québec, région 03, Québec Chercher tous les probants reliés à ce lieu  [1
    Inhumation 25 jan 1627  Québec Basilique Notre-Dame, région 03, Québec Chercher tous les probants reliés à ce lieu  [1
    Notes 
    • HÉBERT LOUIS apothicaire premier officier de justice en Nouvelle-France premier colon canadien à tirer sa subsistance lui-même du sol marié à Marie Rollet né à Paris en 1575 mort à Québec au mois de janvier 1627

      D’après son descendant Couillard-Després il était le fils d’un Louis Hébert qui était apothicaire à la cour de Catherine de Médicis Des documents découverts plus récemment à Paris indiquent que son père était Nicolas Hébert apothicatst nétier d’Or maison située près du Louvre La nièce de la femme de Nicolas Hébert épousa Jean de Biencourt de Poutrincourt en 1590 Cette parenté expliquerait l’intérêt que Louis Hébert avait à l’égard des premiers établissements en Acadie et sa présence dans l’expédition de Du Gua de Monts

      Lescarbot qui se trouvait à Port-Royal en 1606 parle avec respect de son talent de guérisseur et du plaisir qu’il trouvait à cultiver la terre et il indique sur sa carte de la région une île et une rivière qui portent le nom d’Héber Hébertpagna Champlain et Poutrincourt le long de la côte vers le Sud-Ouest à la recherche d’autres emplacements propices à la colonisation Poutrincourt et Hébert furent à ce point enchantés par ce qui est maintenant Gloucester dans le Massachusetts qu’ils y firent une petite plantation afin d’éprouver la fertilité du sol L’un et l’autre voulaient venir s’établir avec leurs familles au Nouveau Monde Hébert montra au cours de ce voyage que bien que désireux de se livrer à des occupations pacifiques il pouvait agir promptement et avec courage en cas d’urgence Avec Champlain Poutrincourt et plusieurs autres il sauta presque nu dans une petite embarcation au milieu de la nuit en réponse aux cris frénétiques de quelques téméraires qui restés sur le rivage malgré des ordres sévères étaient attaqués par des Indiens Le Jonas venu de France en juin 1607 était porteur de mauvaises nouvelles les concessions accordées à de Monts ayant été annulées la compagnie devait rentrer en France

      En 1610 Hébert se retrouve à Port-Royal avec le groupe que Poutrincourt espère y établir En tant qu’apothicaire il soigne les Blancs et les Indiens Il s’occupe semble-t-il des aliments et des médicaments - il prépare et administresss au chbertou pendant la dernière maladie de ce dernier Hébert dirige l’établissement en 1613 lorsque René Le Coq de La Saussaye arrive avec les colons de la marquise de Guercheville retire les deux Jésuites de Port-Royal et s’en va fonder un nouvel établissement ailleurs Mais lui et ses compagnons sont faits prisonniers par les Anglais à l’île des Monts-Déserts cet été-là et peu après Port-Royal est détruit (novembre 1613) Une fois de plus Hébert est contraint de retourner en France

      À l’hiver de 1616–1617 il renoue connaissance avec Champlain qui est à Paris e quête d’appuis pour sa colonie de Québec Comme ce poste subsiste depuis neuf ans Hébert y voit sans doute un lieu de colonisation sûr étant donné surtoutn lbtenontrat favorable de la compagnie de traite des fourrures qui a la haute main sur la région du Saint-Laurent Confiant en ces promesses – 200 couronnes par an pour ses services comme apothicaire ainsi que le gîte et la nourriture pour lui et sa famille pendant la période du défrichage – Hébert vend sa maison et son jardin à Paris et emmène sa femme Marie Rollet et ses trois enfants Anne Guillemette et Guillaume à Honfleur où ils se préparent à s’embarquer Une fois là il constate que la compagnie n’a nullement l’intention de faire honneur à ses engagements Il doit se contenter d’un nouveau contrat qui réduit de moitié son salaire et ses concessions et stipule que les membres de sa famille et son serviteur seront au service de la compagnie sans rémunération N’ayant pas de choix il accepte et part avec sa famille le 11 mars 1617

      À Québec son talent d’apothicaire et sa petite provision de grain furent une bénédiction pour les colons malades et affamés Bien que lui et ses serviteurs dussent consacrer une grande partie de leur temps à la compagnie il réussit àt àr unaine étendue de terre Pendant le court séjour que Champlain fit à la colonie en 1618 il y trouva des terres « semées de beau grain » et des jardins où poussaient toutes sortes de légumes

      Pendant bien des années Hébert fut le seul outre Champlain lui-même à cultiver la terre La compagnie fit tout ce qu’elle put pour le détourner de l’agriculture Champlain et Sagard disent tous deux que les restrictions imposées illégaanie àivité d’Hébert et à l’écoulement de ses produits l’empêchèrent de jouir du fruit de son labeur

      Lorsque en 1620 Champlain revint de France muni d’un mandat qui en principe lui donnait pleine autorité sur la colonie il confia à Hébert l’administration de la justice en le nommant procureur du roi C’est à ce titre que celui-ci saosséei par la colonie en 1621 Hébert jouissait en outre de la confiance des Indiens que contrairement à une foule de ses contemporains il considérait comme des êtres humains et intelligents qu’il suffisait de former Les exemples sont nombreux de leur respect et de leur affection pour lui Il est aussi question de relations commerciales entre Hébert et Guillaume de Caën mais puisque le nom d’Hébert est très répandu il se peut qu’il s’agisse d’une erreur d’identité

      En 1622 il demandait au vice-roi par pétition que la propriété de ses terres lui fut reconnue ce qui fut fait le 4 février 1623 Connus plus tard sous le nom de fief du Sault-au-Matelot ces terrains comprenaient l’emplacement actuelu séminansi que des rues Hébert et Couillard Le titre de propriété fut ratifié le 28 février 1626 par le successeur du vice-roi et l’on ajouta quelques acres en bordure de la rivière Saint-Charles – le fief Saint-Joseph plus tard connu sous le nom de fief de Lespinay – le tout devant être détenu en fief noble

      Hébert avait réalisé son rêve le plus cher celui de posséder suffisamment de ces terres vierges du Nouveau Monde pour vivre avec sa famille dans l’indépendance Les prés en bordure de la rivière Saint-Charles offraient les pâturages nécess terres plus hautes logeaient ses champs de céréales les jardins potagers et un verger planté de pommiers apportés de Normandie Hébert avait exécuté tous ces travaux malgré l’opposition de la compagnie De plus il les avait exécutés au moyen d’outils manuels puisqu’il n’avait même pas de charrue (Ce n’est qu’un an après la mort d’Hébert qu’on put commencer à travailler la terre à une plus grande échelle au moyen d’une charrue tirée par des bœufs)A l’hiver de 1626 Hébert fit sur la glace une chute mortelle Il fut inhumé le 25 janvier 1627 dans le cimetière des Récollets En 1678 ses restes toujours dans son cercueil de cèdre furent transportés dans le caveau de la chapelle des Récollets nouvellement construite - avec ceux du frère Pacifique Duplessis ils furent les premiers à y reposer

      Ethel M G Bennett

      Hébert est mentionné dans les ouvrages suivants de ses contemporains Champlain Œuvres (Biggar) - JR (Thwaites) - Lescarbot Histoire (Grant) II 209 234 328 331 - III 246— Sagard Histoire du Canada (Tross) I 53 83 158s— Le Clercq s’il ne fut pas vraiment contemporain Hébert vécut à une période assez rapprochée de la sienne pour recueillir des renseignements de première main et parler à sa fille Il fournit des renseignements sur la famille dans First establishment of the faith (Shea) I 164–167 281— Des documents relatifs aux accords conclus avec la compagnie aux concessions etc sont cités dans Biggar Early trading companies et dans Azarie Couillard-Després La Première Famille française au Canada et Louis Hébert premier colon canadien et sa famille (Lille Paris Bruges 1913 - Montréal 1918) Ces deux derniers ouvrages renferment au sujet de la famille et de ses membres des détails dont le pittoresque n’exclut pas le souci de documentation— V aussi Madeleine Jurgens Recherches sur Louis Hébert et sa famille MSGCF VIII (1957) :106–112 135–145 - XI (1960) 24–31

      © 2000 University of Toronto/Université Laval [2]
    • Arrivé à Québec le 15071617 - épicier et apothicaire à Port-Royal Acadie en 1606-1607 et 1611-1613 puis à Québec Procureur du roi en 1621 Concession du fief du Sault-au-Matelot à Québec le 04021623 (érection en fief noble le 28021626) - concession du fief SJoseph ou Lespinay sur la rivière SCharles près de Québec le 28021626 [Couillars-Després abbé Azarie Louis Hébert premier colon canadien et sa famille Montréal 1918 151 p MSGCF VIII (2) 106-112 VIII (3):135-145 (11):24-31 DBC I 377-379] [1]
    No. probant P7931  La généalogie en pantoufles
    Mise à jour 6 nov 2014 

    Père HÉBERT Nicolas   d. 1600, Paris, 75, France Chercher tous les probants reliés à ce lieu 
    Mère PAJOT Jacqueline   d. entre 27 juin 1579 et 15 juil 1580, Paris, 75, France Chercher tous les probants reliés à ce lieu 
    No. Famille F4243  Collectif  |  Tableau familial

    Famille ROLLET Marie   d. 1649, Québec, région 03, Québec Chercher tous les probants reliés à ce lieu 
    Mariage avant 01 juil 1602  Paris, 75, France Chercher tous les probants reliés à ce lieu  [1
    Enfants 
     1. HÉBERT Guillaume   d. 23 sep 1639, Québec, région 03, Québec Chercher tous les probants reliés à ce lieu
     2. HÉBERT Guillemette,   n. 1608   d. 20 oct 1684, Québec Hôpital Hôtel-Dieu, région 03, Québec Chercher tous les probants reliés à ce lieu (Âge 76 ans)
    No. Famille F3996  Collectif  |  Tableau familial
    Mise à jour 14 fév 2015 

  • Carte des événements
    Lien Google MapNaissance - 1575 - Paris, 75, France Lien Google Earth
    Lien Google MapMariage - avant 01 juil 1602 - Paris, 75, France Lien Google Earth
    Lien Google MapDécès - 23 jan 1627 - Québec, région 03, Québec Lien Google Earth
    Lien Google MapInhumation - 25 jan 1627 - Québec Basilique Notre-Dame, région 03, Québec Lien Google Earth
     = Lien Google Earth 
    Légende  : Paroisse municipale       : Municipalité       : Lieu à préciser       : Cimetière       : Hôpital       : Lieu historique       : Indéterminé

  • Sources consultées 
    1. [S815] JETTÉ, René 1944-2003, DGFQ - Dictionnaire généalogique des familles du Québec, (© Les Presses de l'Université de Montréal, 1983, 1177 pages), 561 (Type: 1=Probable | 2=Copie | 3=Original | Type : 2).

    2. [S562] DBC - Dictionnaire biographique du Canada, (Presses de l'Université Laval, Québec,1966), (1) 377 379 (Type: 1=Probable | 2=Copie | 3=Original | Type : 2).




Le langage original de cet outil généalogique est traduit de l'anglais
au français du Québec et mis en ligne par Jacques Blaquière
Richmond (Québec) Canada J0B 2H0


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