Le cercle de la généalogie en pantoufles
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Comment maîtriser la généalogie par le réseau Internet avec le programme de généalogie TNG

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6351 t Oswald et Rolland ses fils aussi Joseph et Adélard Laplante Ferdinand Bourgouin ses gendres - Par T H Délage ptre curé GUÉRIN François (P52053)
 
6352 t Paul et Pierre Primeau Joseph et Thomas Gendron - Par bruguier ptre Famille: PRIMEAU François / GENDRON Josèphe (F21175)
 
6353 t Pierre et Jean Baptiste Bourg frères de l'épouse Michel Boulé Jacques et Noël Frégeau Louis Morin et Louis Lapointe - Par Bédard Famille: DUMAS Joseph / BOURG Marguerite, dit Bourque (F2591)
 
6354 t Pierre Morin père de l'époux Jacques Dagneau père de l'épouse et autres - acte endommagé - signature illisible Famille: MORIN Antoine / DANIAU Marguerite, dit Laprise (F2592)
 
6355 Tanguay et Drouin le donnent comme fils de Pierre Lestage et Marie Josèphe Sayward (Sayer) qui se sont mariés à Montréal le 05-01-1712 - fort possible qu'il y ait en effet une parenté de noms entre ces personnes mais aucun document factuel fiable ne le démontre LESTAGE Pierre (P54252)
 
6356 Tante de Jeanne Dodier m Adrien Jolliet LEMAIRE Nicole (P20180)
 
6357 Tante de Toussaint Ledran - 65 ans au recensement 1666 60 ans au recensement 1667 CONVENT Anne (P8355)
 
6358 témoins Cécile Simard et Ernest Simard -Par Jacques Létourneau protonotaire Famille: BÉGNOCHE Maurice / LAPLANTE Jeannette (F13)
 
6359 Témoins Joachim Laberge père de l'épouse et Adélard Tessier frère de l'époux. J Quesnel ptre Famille: TESSIER Alexandre / LABERGE Martine (F109)
 
6360 Témoins Léon Gravel oncle de l'époux et Georges Chaussé beau-frère de l'épouse -Par AGibaud Famille: LEBLANC Hormidas / HUDON Angélina, dit Beaulieu (F16087)
 
6361 Thionville SCroix év Trèves Lorraine (Moselle) FR BERNARD Jean (P10490)
 
6362 TONTY ALPHONSE (de) baron de Paludy commandant des forts Michillimakinac Frontenac et Pontchartrain (Détroit) capitaine dans les troupes de la marine frère cadet de Henri Tonty - né en France aux environs de 1659 fils de Laurent (Lorenzo) de Tonty baron de Paludy et d’Isabelle de Liette (di Lietto) décédé le 10 novembre 1727 à Détroit Laurent de Tonty quitta l’Italie vers 1650 après avoir participé à une rébellion manquée On l’écroua à la Bastille en 1669 vraisemblablement à la suite de la faillite d’un système d’assurance qu’il avait proposé au cardinal Mazarin en 1653 Les huit ans qu’il y passa coïncidèrent avec l’adolescence d’Alphonse ce qui explique peut-être en partie l’irascibilité du caractère de ce dernier Alphonse se querella violemment avec René-Robert Cavelier de La Salle en 1684 au sujet de la rétribution que lui verserait l’explorateur s’il l’accompagnait dans un voyage au golfe du Mexique - cette mésentente l’empêcha de participer au dernier et tragique voyage de La Salle Son caractère difficile l’a peut-être sauvé d’une mort prématurée Alphonse vint en Nouvelle-France en 1685 sans doute à bord du premier vaisseau à traverser cette année-là Il se fixa à Montréal où il épousa le 17 février 1698 Marie-Anne Picoté de Belestre fille de feu Pierre Picoté* de Belestre trafiquant de fourrures et marchand Le traitement que touchait Alphonse comme lieutenant dans les troupes de la marine s’élevait au plus à 720i par an mais il savait qu’il y avait d’intéressants profits à réaliser dans la traite des fourrures et c’est vers l’Ouest qu’il se tourna - il engagea des hommes et arma des embarcations pour gagner le pays des Illinois En 1693 on lui accorda le grade de capitaine réformé et il quitta la rue Saint-Joseph pour une maison plus grande rue Notre-Dame Il représentait son frère dans les cas litigieux ou les différends d’ordre financier tout en continuant à investir dans le commerce des fourrures Antoine Laumet dit de Lamothe Cadillac avait quitté Michillimakinac en 1697 pour venir rendre compte de son administration Bien que le ministre de la Marine eût ordonné l’évacuation des postes de l’Ouest en raison de la saturation du marché du castor le gouverneur Buade de Frontenac nomma Alphonse Tonty pour succéder à Cadillac Tonty quitta Montréal avec cinq marchands une trentaine d’engagés et une cargaison de marchandises de traite d’une valeur approximative de 35 000i L’entente stipulait qu’Alphonse retirerait 50 p cent du profit des ventes Il ne commanda qu’un an à Michillimakinac - c’est à cette époque qu’il rencontra son cousin Pierre-Charles de Liette et son frère Henri qui lui céda alors la moitié de ses intérêts dans le fort Saint-Louis (Pimitoui) au pays des Illinois Les résultats financiers de la première grande entreprise commerciale d’Alphonse Tonty ne sont pas connus - de même il n’est pas possible d’évaluer les bénéfices réalisés à la suite de certaines transactions immobilières achat et vente d’une maison rue Saint-Paul achat et location d’une autre maison rue Notre-Dame Quoi qu’il en soit avant 1701 sa réussite financière a été moins que brillante dans les livres d’un seul marchand il avait une créance de 11 000i Néanmoins il était parvenu à se créer de puissants alliés dont Philippe de Rigaud de Vaudreuil qui se fera son protecteur à maintes reprises Une expédition quitta Montréal sous la direction de Cadillac en juin 1701 avec mission d’ériger un fort sur la rive du détroit reliant les lacs Érié et Sainte-Claire - Alphonse qui avait été promu capitaine en faisait partie à titre de commandant en second En l’absence de Cadillac souvent appelé à Montréal et à Québec au cours des quatre années qui suivirent c’est Tonty qui à plusieurs reprises assuma le commandement du fort Il s’acquitta honorablement de ses responsabilités - il réussit à écarter une attaque iroquoise et dissuada plusieurs bandes d’Indiens d’aller trafiquer à Albany Malheureusement son traitement était nettement insuffisant pour acquitter ses dettes et subvenir aux besoins de sa famille En conséquence le négoce personnel auquel il se livrait prit des proportions telles que la cour dut intervenir Vaudreuil se vit contraint d’exécuter les ordres du ministre Tonty quitta Détroit en 1705 pour être remplacé l’année suivante par Étienne de Véniard de Bourgmond Un frère cadet d’Alphonse Tonty qui habitait Paris soumit à Pontchartrain en 1706 un mémoire au sujet d’une mine près de Témiscamingue qu’Alphonse était en mesure d’exploiter Selon le mémoire il faudrait six hommes et deux canots pour transporter chaque année les munitions et les marchandises qu’on offrirait aux Indiens qui traitaient avec les Anglais de la baie d’Hudson On utiliserait les embarcations pour ramener dans la colonie le métal que le mémoire n’identifiait pas cependant Les intendants Jacques et Antoine-Denis Raudot considéraient que le projet était bon mais s’opposaient fermement aux privilèges de traite que sollicitait Tonty Il semble que Pontchartrain endossa ces restrictions car les Tonty abandonnèrent bientôt l’affaire Fait intéressant 200 ans plus tard l’exploitation minière de cette région devait donner naissance à la ville de Cobalt Moins d’un an après son rappel de Détroit Alphonse était nommé commandant du fort Frontenac Cette affectation qui dura deux ans fut une répétition de son commandement antérieur et donna lieu aux mêmes abus - il demandait un prix exorbitant pour l’eau-de-vie gouvernait d’une façon arbitraire et pour son seul profit faisant bon marché de l’intégrité Un rapport défavorable que rédigea François Clairambault d’Aigremont sur la foi des témoignages de soldats de colons et d’Indiens entraîna la destitution d’Alphonse - Zacharie-François Hertel* de la Fresnière lui succéda À la cour la cote de Tonty était maintenant au plus bas mais Vaudreuil ne l’abandonnait pas En 1711 il porta les instructions du gouverneur à Détroit et revint avec un détachement d’Indiens et des canots - l’année suivante Vaudreuil le proposait au poste de commandant de Chambly La femme de Tonty mourut le 11 septembre 1714 seize mois après la naissance de son treizième enfant Il se remaria le 3 mai 1717 avec Marie-Anne de La Marque veuve de Joseph-Antoine de Frenel Un mois plus tard Alphonse quittait Montréal pour assumer le commandement de Détroit et avant la fin de l’année Vaudreuil le recommandait à la croix de Saint-Louis La tournure des choses pendant les dix années que Tonty commanda à Détroit n’a sûrement étonné personne Désirant se procurer l’argent qu’il lui fallait pour régler ses dettes Alphonse se montra âpre au gain et despote s’attirant très tôt le mépris de tous Les voyageurs devaient acheter de lui seul et au double du prix réel les provisions dont ils avaient besoin et s’ils logeaient au fort Tonty exigeait qu’ils paient chambre et pension Les colons versaient un impôt foncier annuel et il leur fallait en plus tenir disponible l’argent nécessaire à l’achat de présents pour les Indiens Les gens qui allaient de Détroit à Montréal étaient obligés d’obtenir du commandant un permis que celui-ci leur délivrait contre le paiement d’une somme de 500i On porta sur sa conduite des plaintes assermentées devant notaire on signa des pétitions demandant son rappel mais Vaudreuil inflexible refusa de prendre des mesures contre son protégé L’attitude du gouverneur semble donner du poids aux allégations de Jacques Baudry de Lamarche voulant que Tonty ait versé au gouverneur 3 000 i par année pour s’assurer le poste de commandant En 1726 Alphonse donna à bail le commerce à Détroit contre le paiement d’une somme annuelle de 7 000i et exprima le désir de conserver le commandement du poste pour encore trois ans laps de temps suffisant croyait-il pour liquider ses dettes Cependant Vaudreuil était mort quand il présenta cette requête et de plus en 1727 les Hurons menacèrent de quitter le fort si Tonty n’était pas remplacé Après consultation avec le haut commandement militaire le nouveau gouverneur Charles de Beauharnois* décida qu’il le rappellerait le printemps suivant en 1728 Cependant Tonty mourut avant que la décision ne prenne effet Au moins six de ses treize enfants lui survécurent Trois embrassèrent la carrière d’officier dans les troupes de la marine Alphonse servit à l’île Royale Charles-Henri-Joseph sieur de Liette servit chez les Illinois et Pierre-Antoine mourut aux mains des Chicachas avec François-Marie Bissot de Vinsenne en 1736 Une des filles Marie-Françoise entra chez les religieuses de la congrégation de Notre-Dame une autre Marie-Josette épousa Louis Damours de Louvières et une troisième Thérèse épousa François Desjordy Alphonse Tonty était un officier de talent À plusieurs reprises il dissuada les Indiens alliés de la Nouvelle-France de se rendre trafiquer à Albany Il y avait toutefois chez lui une forte propension à la cupidité qui s’accentua jusqu’à devenir le trait dominant de sa personnalité à mesure que les besoins d’argent se faisaient plus pressants

C J Russ

Les principales sources de documentation sur la vie d’Alphonse Tonty sont AN Col B 29 - Col C11A 28-52 - Col C11G 3 - et AJM Greffe d’Antoine Adhémar La querelle de Tonty avec La Salle est racontée en détail dans la correspondance de Beaujeu avec Villermont publiée dans Découvertes et établissements des Français (Margry) V La source imprimée à recommander concernant le séjour de Tonty à Détroit est Michigan Pioneer Coll XXXIII XXXIV Les meilleures études sur la période 1701-1706 sont Jean Delanglez The genesis and building of Detroit Mid-America XXX (1948 - nouvelle série XIX) 75-104 - Cadillac at Detroit Mid-America XXX (1948 - nouvelle série XIX) 152-176 233–256 La correspondance de Vaudreuil avec la cour peut être consultée dans RAPQ 1938-39 1939-40

Les autres ouvrages consultés lors de la rédaction de cette biographie comprennent NYCD (O’Callaghan et Fernow) IX - Ill State Hist Lib Coll XXIII - Wis State Hist Soc Coll III - Tanguay Dictionnaire I VII 
DE TONTY Alphonse (P50451)
 
6363 Tragédie du siège de 1759 Jean Gagnon tué par les Anglais à St-Joachim L'année 1759 a marqué une date tragique dans l'histoire C'est l'année du siège de Québec par Wolfe siège terminé si tristement pour les Canadiens (c'est ainsi qu'on nommait alors les Québécois - JB) Mais avant ce coup fatal les Anglais semèrent la mort sur plusieurs points Un fait entre autres est parvenu jusqu'à nous - il nous intéresse puisque c'est Jean Gagnon habitant de St-Joachim qui est en cause

À l'approche des ennemis les habitants de la côte de Beaupré abandonnèrent leur demeure et se retirèrent dans les bois aux pieds des montagnes Pendant deux mois environ les envahisseurs respectèrent ces villages abandonnés Mais vers la fin du mois d'août les généraux anglais envoyèrent plusieurs compagnies de soldats ravager la côte depuis le Cap Tourmente en remontant vers L'Ange-Gardien Cette oeuvre de ruine commença à la Grande-Ferme Les propriétés que le Séminaire de Québec possédait à cet endroit furent dévastées

Continuant leur cruelle besogne les soldats s'attaquèrent ensuite à l'église et au presbytère Mais les paroissiens de Saint-Joachim surveillant de loin les mouvements de l'ennemi ne purent rester impassibles devant un tel spectacle Une quarantaine d'entre eux ayant à leur tête leur curé M l'abbé Robineau de Portneuf s'embusquèrent dans le couvent des Soeurs de la Congrégation où ils attendirent les assaillants L'attaque eut lieu le jeudi 23 août 1759 Un détachement anglais de troupes légères se mit en embuscade sur la lisière de la forêt près du couvent fortifié En fort peu de temps à l'aide d'un canon les Anglais forcèrent le prêtre et ses hommes à se rendre L'abbé Robineau de Portneuf et trente de ses compagnons furent alors pris par les Anglais tués et scalpés par eux comme le faisaient un siècle auparavant les barbares Iroquois

On montre encore à Saint-Joachim l'endroit précis où le massacre eut lieu à un mille de l'ancienne église en droite ligne Cet endroit se trouve sur le bord d'un côteau environ à quatre arpents au nord du chemin royal sur la propriété de M Roger Lessard à proximité de la ligne sud-ouest de la ferme du séminaire occupée en 1897 par David Fortin

Parmi les victimes de cette journée mémorable se trouvait Jean Gagnon alors âgé de soixante-neuf ans 
GAGNON Jean (P8808)
 
6364 Transcription de l'acte de mariage manuscrit ci-dessous - L'an 1767 le 12 juillet après avoir obtenu dispense de trois bans de mariage entre Joseph Brault et Anne Picot lesquels ayant été conduits de l'Acadie en la province de Boston où ils auraient été détenus prisonniers environ douze ans et s'étant pris là l'un et l'autre pour mari et femme en présence de Simon Forest Antoine Forest Joseph Trahan et Jean Trahan lesquels dits Joseph Brault et Anne Picot auraient eu de cette union deux filles dont une nommée Élisabeth âgée de 4 ans et l'autre nommée Marie âgée de 2 ans et demi et qui auraient été présentées devant nous à l'église paroissiale de SPierre-du-Portage sur la rivière l'Assomption avec les dits conjoints qui les auraient reconnues - les père et mère des dits conjoints morts ou absents nous soussigné prêtre missionnaire délégué pour cette fin de messire illisible du diocèse de Québec avons reçu leur mutuel consentement de mariage et leur avons donné la bénédiction nuptiale en face de l'église catholique romaine notre mère avec les cérémonies ordinaires en présence de Pierre Brault Alexis Brault Germain Landry et Amand Dupuis qui n'ont su signer excepté Germain Landry qui a signé avec nous de ce requis suivant l'ordonnance Bouvier ptre Famille: BRAULT Joseph / PICOT Anne (F24044)
 
6365 Travaillant au mois chez Jean Milloir à Beauport en 1665 LEPRÊTRE Mathurin (P10280)
 
6366 Trois frères Gagnon Percherons venus au Canada - Plaque commémorative au Château-Richer - Les trois frères Gagnon Mathurin Jean et Pierre qui en 1635 vinrent au Canada étaient originaires de Tourouvre dans l'ancienne province française du Perche Ces trois frères s'entendaient à merveille et on les trouve réunis dans toutes les transactions qu'ils firent « Les frères Gagnon » ou « Les Sieurs Mathurin Jehan et Pierre Gagnon » comme on les appelait achetaient construisaient et vendaient toujours ensemble Ils formaient somme toute une véritable société familiale Après avoir quelque temps habité Québec où ils s'étaient fait construire une maison dans la Basse-Ville les trois frères Gagnon allèrent s'établir sur la côte de Beaupré dans cette partie qui devait former plus tard la paroisse du Château-Richer Ce fut Jean qui se maria le premier Le 29 juillet 1640 il épousait Marguerite Cauchon Cet exemple entraîna son frère Pierre qui deux ans plus tard le 14 septembre 1642 épousait Marguerite Desvarieux Bien qu'étant l'aîné Mathurin fut plus long à se décider Ce n'est qu'en 1647 qu'il renonça à sa vie de vieux garçon (il avait quarante et un ans) en épousant une toute jeune fille de treize ans Françoise Boudeau Ces mariages respectifs ne devaient pas séparer les trois frères Gagnon Leurs fermes étant voisines l'une de l'autre les contacts entre les « trois inséparables » étaient fréquents Des trois frères Mathurin fut sans aucun doute le plus entreprenant et celui qui réussit le mieux Il possédait en effet un commerce actif à Québec pour lequel il dut même en 1642 faire un voyage d'affaires en France Il fut enfin un des premiers marguilliers élus de la paroisse de Château-Richer Les frères Gagnon ont laissé une descendance remarquablement nombreuse Il est vrai qu'ils eurent respectivement tous les trois des familles importantes Mathurin bien que s'étant marié sur le tard eut jusqu'à quinze enfants Il avait soixante et onze lors de la naissance de son dernier Joseph Pierre éleva une famille de dix et Jean plus modeste estima avoir fait son devoir après en avoir eu huit Cela représentait tout de même au total trente-trois petits Gagnon Le 14 septembre 1940 une plaquette fut érigée au Château-Richer pour commémorer le tricentenaire de l'arrivée des trois frères Jean Pierre et Mathurin Gagnon GAGNON Mathurin (P8806)
 
6367 Tué accidentellement avec son fusil en revenant de la guerre contre les Iroquois VANIER Guillaume, dit Lafontaine (P22662)
 
6368 Tué par les Anglais au combat de Laprairie DUCHARME Louis (P50315)
 
6369 Tué par les Iroquois DE LALONDE Jean, dit Lespérance (P11599)
 
6370 Tué par les Iroquois GODÉ Nicolas (P18216)
 
6371 Tué par les Iroquois BISAILLON Étienne (P30021)
 
6372 Tué par les Iroquois DENIAU Jean (P32233)
 
6373 Tué par les Iroquois BAREAU Jean, dit Bréliau (P36177)
 
6374 Tué par les Iroquois BEAUJEAN Antoine (P37326)
 
6375 Tué par les Iroquois SIRE André (P43474)
 
6376 tué par les Iroquois BOURBON Jean (P49142)
 
6377 Tué par les Iroquois JOUINEAU Pierre (P49865)
 
6378 Tué par les Iroquois RAGUIDEAU Pierre (P53111)
 
6379 Tué par les Iroquois à la Pointe-SCharles PICHARD Jean (P11929)
 
6380 Tué par les Iroquois dans la coulée Groulx (qui porte son nom) dans l'Est de l'île de Montréal GROULX Jean (P11899)
 
6381 Tué par les Iroquois durant le massacre de Lachine BARBARY Pierre, dit Grandmaison (P38684)
 
6382 Tuée par les Iroquois LEMAÎTRE Denise (P31852)
 
6383 Tuée par les iroquois DODIN Hélène (P32234)
 
6384 Tuée par les Iroquois BENOÎT Marie Anne (P49141)
 
6385 Un an et demi au recensement 1667 15 ans au recensement 1681 GAGNON Jacques (P6566)
 
6386 Un an et demi déclaré au recensement 1667 GAGNON Jacques (P6566)
 
6387 Un gobloteur est un fabricant de gobelets PELLETIER Jean, dit Gobloteur (P7496)
 
6388 Unis de fait devant témoins vers 1761 pendant leur exil à Boston au Massachussetts après la déportation acadienne de 1755 (Lire acte de mariage de l'Assomption en 1766) Famille: BRAULT Joseph / PICOT Anne (F24044)
 
6389 VACHON PAUL maçon notaire seigneurial procureur fiscal et greffier né vers 1630 fils de Vincent Vachon et de Sapience Vateau originaire de La Copechagnière au Poitou décédé à Beauport le 24 juin 1703

Paul Vachon serait venu au Canada vers 1650 à l'âge de 20 ans Une tradition familiale veut qu'il y soit arrivé avec quelques pièces d'or cousues dans la doublure de son manteau Il épousa à Québec le 22 octobre 1653 Marguerite Langlois née à Beauport en 1639 et ils eurent 12 enfants Maçon de métier Vachon se vit confier en 1654 en compagnie de Mathurin Roy la construction de la chapelle et de la salle des malades de l'Hôtel-Dieu de Québec dont la première pierre fut posée par le gouverneur général Jean de Lauson le 15 octobre 1654 Peut-être Vachon habitait-il déjà le bourg du Fargy dans la seigneurie de Beauport où Joseph Giffard le 4 juin 1655 lui concédait dix arpents dont il prit possession officiellement le 23 janvier 1656 Ces dix arpents furent doublés dans un autre acte de concession du 29 décembre 1664

On a écrit que la première pièce notariée reçue par Vachon porte la date du 24 mars 1658 mais on trouve dans les archives du Conseil souverain référence à un acte du 23 octobre 1655 signé de lui à titre de notaire de Notre-Dame-des-Anges En 1659 Vachon devenait en outre notaire de Beauport Il était déjà procureur fiscal des seigneuries de Lirec et de l'Île-d'Orléans À la même époque il servait de secrétaire à Charles de Lauson de Charny pour les concessions seigneuriales de ce dernier Exerçant le notariat à l'Île-d'Orléans dès 1659 et 1660 Vachon en fut le premier notaire Il devint encore vers ces années greffier des seigneuries de Beauport et de Notre-Dame-des-Anges Ne paraît-il pas avoir été à l'Est de Québec l'homme indispensable?

En 1667 deux commissions prestigieuses allaient lui être délivrées à bref intervalle le 3 novembre Marie-Barbe de Boullongne veuve du gouverneur général d'Ailleboust le nommait procureur fiscal et notaire en son fief d'Argentenay sur l'Île-d'Orléans - une semaine plus tard le 10 Mgr de Laval le désignait aux mêmes charges dans ses seigneuries de Beaupré et de l'Île-d'Orléans Les provisions obtenues de Mgr de Laval lui furent renouvelées le 25 avril 1681 pour l'Île-d'Orléans par M Berthelot de sorte que Vachon jusqu'à sa retraite en 1693 exerça tant à Beaupré et à l'Île d'Orléans qu'à Beauport et à Notre-Dame-des-Anges

Paul Vachon cependant n'oubliait pas ses origines terriennes et ne négligea jamais l'exploitation de sa terre En 1666 il avait un « domestique engaigé » Michel Aubin âgé de 22 ans occupé vraisemblablement aux travaux de la ferme - en 1667 Vachon possédait 7 bêtes à cornes et 20 arpents en valeur - en 1681 il avait encore un domestique Pierre âgé de 61 ans et possédait 2 fusils 1 pistolet 13 bêtes à cornes et 35 arpents en valeur Outre sa terre de Beauport il en avait une autre de quatre arpents à l'Île-d'Orléans qui était exploitée par un fermier Elle comptait en 1667 huit arpents en valeur Vachon qui l'avait obtenue de Charles de Lauson de Charny le 12 août 1660 la vendit à Denis Roberge le 14 septembre 1678

Colon exemplaire à la fois artisan agriculteur et officier de justice Paul Vachon eut la douleur de voir sa famille décimée par l'épidémie de petite vérole de 1702-1703 Veuf depuis le 24 septembre 1697 il perdit en six mois quatre de ses enfants une belle-fille et six petits-enfants Il succomba lui-même au fléau le 24 juin 1703 quelques heures seulement après sa fille Marguerite l'épouse du notaire et greffier Jean-Robert Duprac son successeur Il fut inhumé le lendemain à Beauport

André Vachon

AQ NF Coll de pièces jud et not 32 1/2? ASQ Documents Faribault 108 117a - Polygraphie III 131 131a- Juchereau Annales (Jamet) 89- Jug et délib passim- Recensement du Canada 1666 (RAPQ) - Recensements du Canada 1667 et 1681 (Sulte)-Léon Roy Les terres de l'Île-d'Orléans RAPQ 1953-55 21-Les notaires au Canada RAPQ 1921-22 272s- Tanguay Dictionnaire I 578- Jean Langevin Notes sur les archives de Notre-Dame de Beauport (2 vol Québec 1860-1863) passim- J-E Roy Histoire du notariat I passim Vachon Histoire du notariat 13 22- Le premier notaire de l'Île-d'Orléans BRH XXXIV (1928) 272s

Bibliographie générale

© 1969-2014 Université Laval/University of Toronto 
VACHON Paul (P7508)
 
6390 Venu en Acadie en 1610 et en 1612 MAHEU René (P29099)
 
6391 VERREAU BARTHÉLEMY greffier et notaire né à Château-Richer le 12 juillet 1678 fils de Barthélemy Verreau dit le Bourguignon venu de Saint-Jean de Dijon (Bourgogne) taillandier ou forgeron et de Marthe Quittel (Guittel Quitter Quintal) inhumé à Château-Richer le 3 juin 1718

Grâce à son instruction reçue probablement à l'école fondée par Mgr de Laval à Château-Richer Verreau put devenir un notable de l'endroit bien qu'il commençât comme forgeron à l'exemple de son père Le 7 mars 1709 les supérieurs du séminaire de Québec seigneurs de Beaupré le nommaient greffier de leur cour seigneuriale et le 23 du même mois il y était reçu et assermenté succédant à Guillaume Maroist décédé Il exerça même provisoirement la fonction de juge à cette cour en 1711 durant la maladie d'Étienne Jacob La commission de greffier seigneurial impliquait celle de notaire - c'est pourquoi bien que Barthélemy Verreau ne fût reçu notaire en titre que le 9 octobre 1714 son greffe conservé au Palais de Justice de Québec couvre la période 1710-1718 Sa veuve Marguerite Prieur qu'il avait épousée à Québec le 13 février 1718 et qui eut six enfants convola en secondes noces avec Pierre Gravelle à Château-Richer le 18 janvier 1721

Honorius Provost

AAQ Registres d'insinuation A 290 328- AJQ Greffe de Jacques Barbel 13 janv 1721 - Greffe de Louis Chambalon 12 févr 1708 - Greffe de Pierre Duquet 31 août 1665- AQ NF Ins de la Prév de Québec II 268 - III 623- ASQ Séminaire XX-XXV (greffe de la juridiction de Beaupré)- A Roy Inv greffes not VII 267- P-G Roy Inv contrats de mariage III 136 - V 173 - VI 98 - Inv ins Prév Québec III 104 - Inv test don VII 267- Tanguay Dictionnaire VI 450 - VII 446s- J-E Roy Histoire du notariat I 170s- Le mois généalogique I (1948) no 4 14- Les cinq premières années d'un pionnier de la Nouvelle-France Le mois généalogique I (1948) nos 7-8 28s

Bibliographie générale

© 1969-2015 Université Laval/University of Toronto 
VERREAU Barthélemi (P54937)
 
6392 Vers 1664 en supposant sa majorité de 25 ans au mariage DARDE Antoine (P7711)
 
6393 Vers la naissance de leur fille Louise De Brie Famille: DE BRIE Josué / CARTIER Anne (F25028)
 
6394 Vers le début de l'année PAVIOT Jacques, dit Lapensée (P9645)
 
6395 Veuve DUGUÉ Marie Thérèse (P55148)
 
6396 Veuve - Décès 70 ans PARÉ Thérèse (P55258)
 
6397 Veuve Claude Fournier RENAUD Jeanne (P8847)
 
6398 Veuve de Zacharie Bolduc MEUNIER Jeanne (P54637)
 
6399 Veuve Gagné BOUCHARD Marie Angélique (P52834)
 
6400 Veuve Julien Dumont TOURNEROCHE Madeleine (P14274)
 

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au français du Québec et mis en ligne par Jacques Blaquière
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