


Le cercle de la généalogie en pantoufles
Faire de la généalogie avec des experts
Comment maîtriser la généalogie par le réseau Internet avec le programme de généalogie TNG
Notes
Résultats 5,451 à 5,500 de 6,465
# | Notes | En lien avec |
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5451 | Frère de Florent marié à Jeanne Yvon | BISSON Gervais, dit Saint-Côme (P26265)
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5452 | frère de Françoise Gadois m Nicolas Godé | GADOIS Pierre (P46513)
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5453 | Frère de Gilles Gaudreau m Anne Pineau - 27 ans en 1681 à la seigneurie de Vincelot (Cap SIgnace) - habitant de la seigneurie de Vincelot en 1679 [MSGCF 37 (1) 41] | GAUDREAU Jean, dit Gotreau (P6595)
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5454 | Frère de Jacqueline Geffray mariée à Thomas Lehoux peut être parent de Jacques Geffray - laboureur à La Ventrouze | GEFFRAY Félix (P9191)
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5455 | Frère de Michel et de Benoit Bisaillon et cousin de Mathieu Faye [AGA] | BISAILLON Étienne (P30021)
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5456 | Frère de Robert Foubert marié avec Marguerite Rivière - Sa famille arrivera durant l'été 1656 | FOUBERT Philippe (P26286)
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5457 | GAGNON (Gaingnon Gangnon et Gaignon) MATHURIN habitant commerçant membre de la Communauté des Habitants né en 1606 à Saint-Aubin de Tourouvre (Perche) de Pierre Gagnon (Gaignon) et de Madeleine-Renée Roger décédé à Château-Richer en 1690 Influencé sans doute par la propagande de Robert Giffard et de Noël Juchereau qui recrutaient des colons dans le Perche Mathurin Gagnon décide de s’établir au Canada avec ses frères Pierre et Jean Ils arrivent à Québec avant 1640 Ilsuce trant en société Nombre de documents notariés de l’époque portent en signature « Sieurs Mathurin Jehan et Pierre Gangnon frères » Mathurin est le plus instruit des trois seul il sait écrire Aussi fait-il figure de chef C’est lui qui passe en France en 1642 régler les affaires de famille et de négoce Vers 1651 les frères Gagnon construisent un magasin sur la place de la basse ville près du magasin appartenant à la Communauté des Habitants Cependant les frères Gagnon aimaient la terre En 1640 ils avaient occupé des terres sur la côte de Beaupré à Château-Richer Plusieurs Percherons s’établirent sur cette côte entre 1635 et 1660 Ils y implantèrent la dévotion à Saint àlors aure « Carrefour de Sainte-Anne » dans le Perche Mathurin s’appliqua à défricher sa terre Membre de la Communauté des Habitants il travaillait sur sa ferme l’été et s’adonnait au commerce à Québec durant l’hiver Il ne s’établit définitivement à Château-Richer qu’en 1650 année où il y reçut une concession de six arpents de largeur sur une lieue et demie de profondeur Mathurin se maria le 30 septembre 1647 Il épousa Françoise Goudeau qui n’avait que 13 ans - elle lui donna 16 enfants Nommé marguillier en 1662 il apparaît comme un notable de la paroisse Aux divers recensements il est parmi les hasnamiqn 1681 il possédait 20 bêtes à cornes et 45 arpents de terre en culture Il mourut le 20 avril 1690 âgé de 84 ans Il fut inhumé le lendemain dans le cimetière paroissial Il est à l’origine d’une des plus nombreuses familles du Canada français Jean Hamelin Recensement de 1681— Philéas Gagnon Une Vieille Famille canadienne BRH XVII (1911) 268–286 298–311 324–331— Lucien Serre L’Ancêtre Mathurin Gagnon BRH XXXIV (1928) 177–183 © 2000 University of Toronto/Université Laval | GAGNON Mathurin (P8161)
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5458 | GIFFARD DE MONCEL ROBERT maître chirurgien seigneur colonisateur membre de la Communauté des Habitants premier médecin de l'Hôtel-Dieu de Québec et médecin ordinaire du roi né vers 1589 fils de Guillaume Giffard et de Louise Viron de la paroisse d'Autheuil (Orne France) décédé à Beauport le 14 avril 1668 Son contrat de mariage avec Marie Regnouard fut passé à Mortagne le 12 février 1628 Giffard fut à Beauport à moins de deux lieues de Québec le premier seigneur colonisateur de la Nouvelle-France Ce mérite venait s'ajouter au titre de « chirurgien de marine » qu'il portait en 1627 la première fois qu'on a signalé sa venue au Canada Il devint premier médecin de l'Hôtel-Dieu de Québec en 1640 apothicaire et même « médecin ordinaire du roi » en 1647 titre purement honorifique qui sanctionnait sa carrière et son prestige Lors de son voyage de 1627 sinon auparavant Giffard s'était bâti une cabane à la Canardière aux environs de Beauport probablement pour la pêche et la chasse Il avait apparemment déjà l'intention de s'établir dans la colonie puisque revenant en 1628 avec un équipement considérable sur la flotte de Roquemont il fut saisi et dépouillé par les Kirke près de Tadoussac Plus tard la Compagnie de la Nouvelle-France tenant compte de son effort de colonisation le dédommagea pour « les pertes qu'il a supportées pour ce sujet même lorsqu'il fut pris avec la flotte » De retour en France il revenait définitivement au Canada en 1634 avec sa femme et ses deux enfants La compagnie en difficulté de satisfaire à ses engagements relatifs à l'immigration venait de lui concéder le 15 janvier une des premières seigneuries du Canada « une lieue de terre à prendre le long de la coste du fleuve St-Laurent sur une lieue et demye de profondeur dans les terres à l'endroit où la Rivière appelée Notre Dame de Beauport entre dans le dit Fleuve icelle rivière comprise » Le document stipule qu'en retour les colons amenés par Giffard « tourneront à la décharge de la dite Compagnie en diminution du nombre qu'elle doit y faire passer » et « sans toutefois que le dit Giffard puisse traiter de peaux et pelleteries au dit lieu ni ailleurs en la Nouvelle-France » C'était donc uniquement une entreprise de colonisation que lançait Robert Giffard et dès 1634 il passait à Mortagne un contrat d'embauchage avec Jean Guyon Du Buisson (père) et Zacharie Cloutier pour les amener tout de suite au Canada avec chacun un de leurs enfants afin de commencer les défrichements et l'installation Ce fut le départ de ce qu'on a appelé l'immigration percheronne - arrivèrent bientôt Noël Langlois Jean Juchereau de Maur Gaspard et Marin Boucher etc tous devenus des souches importantes de la nation canadienne française C'est dans la maison de Giffard que fut rédigé le 27 juillet 1636 le plus ancien contrat de mariage conservé dans les archives canadiennes (ASQ) celui de Robert Drouin et d'Anne fille de Zacharie Cloutier La seigneurie de Beauport fut agrandie le 31 mars 1653 et portée à quatre lieues de profondeur Au recensement de 1666 elle comptait au moins 29 foyers et 184 personnes Robert Giffard rendit plusieurs services à la colonie En 1637 près de Trois-Rivières il risquait sa vie pour repousser les Iroquois En 1645 il était marguillier à la paroisse de Québec Le 6 mars de la même année se fondait la Communauté des Habitants société de traite avec les sauvages dont tout associé pouvait traiter aussi à son compte Giffard en fit aussitôt partie et en signa par la suite tous les actes officiels Il eut aussi à son compte un petit navire À cause des abus de Pierre Legardeur de Repentigny et des autres directeurs tous parents de la Communauté des Habitants Giffard fit avec Chomedey de Maisonneuve un voyage en France pendant l'hiver 1646-1647 En 1648 il fut nommé au Conseil de Québec établi par ordre du roi en 1647 En récompense de ses services Giffard reçut d'abord deux autres seigneuries celle de Saint-Gabriel au nord-ouest de Québec le 11 avril 1647 et celle de Mille-Vaches en bas de Tadoussac le 15 novembre 1653 Mais il ne prit pas possession de ces terres - il donna un quart de la seigneurie de Saint-Gabriel aux Hospitalières de Québec (plus tard le fief Saint-Ignace) comme dot de sa fille Marie-Francoise Giffard dite Marie de Saint-Ignace devenue la première religieuse canadienne Il fit don du reste aux Jésuites comme prolongement de leur seigneurie de Sillery Avec l'appui du gouverneur de Voyer d'Argenson Giffard obtint pour lui et ses descendants en ligne directe une des premières lettres de noblesse jamais accordées à un résident du Canada signées par Louis XIV en mars 1658 et enregistrées au Conseil de Québec le 8 septembre Robert Giffard mourut en son manoir de Beauport le 14 avril 1668 Excellent chrétien ami et bienfaiteur des Jésuites il eut la faveur d'être assisté par le père Étienne de Carheil tout le temps de sa maladie Ses funérailles eurent lieu en présence de Mgr de Laval et du clergé Le nom de Giffard s'éteignit au Canada avec son fils Joseph qui ne laissa pas de postérité À part sa fille religieuse et un autre garçon qui retourna de bonne heure en France Giffard eut encore trois filles Marie épouse de Jean Juchereau de La Ferté - Louise mariée à Charles de Lauson de Charny et Marie-Thérèse femme de Nicolas Juchereau de Saint-Denis À Giffard municipalité sise entre Québec et Beauport un monument rappelle la mémoire de Robert Giffard Honorius Provost ASQ Documents Faribault 2 Accord de mariage entre Robert Drouin et Anne Cloutier chez Giffard de Mortagne 27 juillet 1636- JR (Thwaites) passim- Juchereau Annales (Jamet) passim- P-G Roy Inv concessions passim- Ahern Notes pour l'histoire de la médecine 258-275- Edward-C Bailly Additional notes on the French-Canadian background of a Minnesota pioncer Alexis Bailly BRH LX (1954) 161-164- Joseph Besnard Les Diverses Professions de Robert Giffard NF IV (1929) 322-329- BRH VIII (1902) 314s - IX (l 903) 267-270 - XXI (1915) 159s - XXII (1916) 31s 188s- A A Cambray Robert Giffard premier seigneur de Beauport et les origines de la Nouvelle-France (Cap-de-la-Madeleine 1932)- T-E Giroux Robert Giffard seigneur colonisateur au tribunal de l'histoire ou la raison de fêter le troisième centenaire de Beauport 1634-1934 (Québec 1934)- L de La Sicotière L'Émigration percheronne au Canada Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne VI (1887) [Mme Pierre [FL] Montagne Robert Giffard futur seigneur de Beauport MSGCF XVII (1966) 19-34] Bibliographie générale © 1966-2015 Université Laval/University of Toronto | GIFFARD Robert (P55166)
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5459 | Guillaume Blanchard sa fille Marie son gendre Jérôme Guérin sa femme Huguette Poirier et son beau-frère Jean Poirier sont arrivés en Acadie vers 1639 | BLANCHARD Guillaume (P8140)
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5460 | Guillaume Giffard est le père de Robert Giffard [BRH (40):257-291 TRV AG-FNF] | GIFFARD Guillaume (P8702)
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5461 | GUYON DU BUISSON JEAN (père) maître maçon pionnier de Beauport baptisé le 18 septembre 1592 à Tourouvre (Orne France) fils de Jacques et de Marie Guyon - il épousa Mathurine Robin le 2 juin 1615 - décédé le 30 mai 1663 Le 14 mars 1634 à Mortagne Guyon passa avec son compatriote Cloutier un engagement envers Robert Giffard Il s'établit à Beauport la même année avec sa femme et la plupart de leurs enfants dont le nombre s'éleva au moins à huit Ayanard un a-fief près de la rivière du Buisson il s'attribua à lui-même ce surnom nobiliaire Plusieurs de ses descendants portent maintenant le nom de Dion Honorius Provost ASQ Documents Faribault passim - Séminaire LVII- JJ (Laverdière et Casgrain) passim- JR (Thwaites) XXVII 314- BRH XLIX (1943) 268-272- Louis Guyon Étude généalogique sur Jean Guyon et ses descendants (Montréal 1927)- É-Z Massicotte Les Arpenteurs de Montréal sous le Régime français BRH XXIV (1918) 304 [Mme Pierre [F L ] Montagne Tourouvre et les Juchereau (Québec 1965)] © 2000 University of Toronto/Université Laval | GUYON Jean (P7868)
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5462 | GUYON DU BUISSON JEAN (fils) arpenteur royal originaire de Mortagne au Perche né le 1er août 1619 décédé le 13 janvier 1694 Arrivé au Canada probablement avec son père en 1634 Jean Guyon épouse à Québec le 27 novembre 1645 Élisabeth Couillard fille de Guillaume Couillard qui lui donnera 12 enfants C’est peut-être sous Jean Bourdon Martin Boutet tous deul devintemier arpenteur formé au Canada Il exerçait déjà le 12 avril 1662 avec le titre d’arpenteur pour la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges Plus tard (1667) il s’intitulera « arpenteur du roi en ce pays » Il ira finir ses jours à Château-Richer où il avait obtenu une concession dès 1650 Honorius Provost ASQ Documents Faribault 117 - Paroisse de Québec 151 - Séminaire XXXVI 1c— BRH XLIX (1943) 268–272— Louis Guyon Étude généalogique sur Jean Guyon et ses descendants (Montréal 1927)— É-Z Massicotte Les Arpenteurs de Montréal sous le Régime français BRH XXIV (1918) 304 © 2000 University of Toronto/Université Laval | GUYON Jean (P38177)
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5463 | Habitait Beaupré au recensement de 1666 et 1681 | CARON Jean Baptiste (P7513)
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5464 | Habitait SPierre-du-Nord (Tracadie) Île SJean en 1727 et Port-Toulouse Île Royale en 1739 Source Arsenault Bona Histoire et Généalogie des Acadiens:443 | BOUDREAU François «Manne» (P6512)
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5465 | Habitant à Beaupré QC en 1681 | GUIMOND Joseph (P8098)
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5466 | Habitant de Grand-Pré en Acadie | BOURG Alexandre, dit Bellehumeur (P5981)
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5467 | Habitant de La Gaserie à Tourouvre | MABILLE Guillaume (P7866)
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5468 | Habitant de la Pointe-aux-Foins | LEMIEUX Louis (P6655)
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5469 | Habitant de Puymoyen Angoumois (Charente) FR | LEURAULD Gaultier (P7973)
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5470 | Habitant de Puymoyen Angoumois (Charente) FR | SIMARD Marsault (P8713)
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5471 | Habitant de Puymoyen Angoumois (Charente) FR | BERTHOULME Léonarde (P8714)
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5472 | Habitant de Puymoyen Angoumois (Charente) FR | SIMARD Antoine (P8715)
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5473 | Habitant de Puymoyen Angoumois (Charente) FR | BERTHON Françoise (P8716)
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5474 | Habitant de SPierre-de-la-Rivière-du-Sud | DESTROISMAISONS Charles, dit Picard (P29824)
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5475 | Habitant La Poterie canton de Tourouvre Perche (Orne) FR | MABILLE Guillaume (P8740)
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5476 | Habitant Les Boullais à Tourouvre il est sur le point de partir le 03041650 - au recensement 1667 à ND-des-Anges - au recensement 1681 à Petite-Auvergne à Charlesbourg | ROUSSIN Jean (P7887)
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5477 | Habite Château-Richer aux recensements 1666 1667 et 1681 | CAUCHON Jacques, dit Lamothe (P8167)
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5478 | HÉBERT LOUIS apothicaire premier officier de justice en Nouvelle-France premier colon canadien à tirer sa subsistance lui-même du sol marié à Marie Rollet né à Paris en 1575 mort à Québec au mois de janvier 1627 D’après son descendant Couillard-Després il était le fils d’un Louis Hébert qui était apothicaire à la cour de Catherine de Médicis Des documents découverts plus récemment à Paris indiquent que son père était Nicolas Hébert apothicatst nétier d’Or maison située près du Louvre La nièce de la femme de Nicolas Hébert épousa Jean de Biencourt de Poutrincourt en 1590 Cette parenté expliquerait l’intérêt que Louis Hébert avait à l’égard des premiers établissements en Acadie et sa présence dans l’expédition de Du Gua de Monts Lescarbot qui se trouvait à Port-Royal en 1606 parle avec respect de son talent de guérisseur et du plaisir qu’il trouvait à cultiver la terre et il indique sur sa carte de la région une île et une rivière qui portent le nom d’Héber Hébertpagna Champlain et Poutrincourt le long de la côte vers le Sud-Ouest à la recherche d’autres emplacements propices à la colonisation Poutrincourt et Hébert furent à ce point enchantés par ce qui est maintenant Gloucester dans le Massachusetts qu’ils y firent une petite plantation afin d’éprouver la fertilité du sol L’un et l’autre voulaient venir s’établir avec leurs familles au Nouveau Monde Hébert montra au cours de ce voyage que bien que désireux de se livrer à des occupations pacifiques il pouvait agir promptement et avec courage en cas d’urgence Avec Champlain Poutrincourt et plusieurs autres il sauta presque nu dans une petite embarcation au milieu de la nuit en réponse aux cris frénétiques de quelques téméraires qui restés sur le rivage malgré des ordres sévères étaient attaqués par des Indiens Le Jonas venu de France en juin 1607 était porteur de mauvaises nouvelles les concessions accordées à de Monts ayant été annulées la compagnie devait rentrer en France En 1610 Hébert se retrouve à Port-Royal avec le groupe que Poutrincourt espère y établir En tant qu’apothicaire il soigne les Blancs et les Indiens Il s’occupe semble-t-il des aliments et des médicaments - il prépare et administresss au chbertou pendant la dernière maladie de ce dernier Hébert dirige l’établissement en 1613 lorsque René Le Coq de La Saussaye arrive avec les colons de la marquise de Guercheville retire les deux Jésuites de Port-Royal et s’en va fonder un nouvel établissement ailleurs Mais lui et ses compagnons sont faits prisonniers par les Anglais à l’île des Monts-Déserts cet été-là et peu après Port-Royal est détruit (novembre 1613) Une fois de plus Hébert est contraint de retourner en France À l’hiver de 1616–1617 il renoue connaissance avec Champlain qui est à Paris e quête d’appuis pour sa colonie de Québec Comme ce poste subsiste depuis neuf ans Hébert y voit sans doute un lieu de colonisation sûr étant donné surtoutn lbtenontrat favorable de la compagnie de traite des fourrures qui a la haute main sur la région du Saint-Laurent Confiant en ces promesses – 200 couronnes par an pour ses services comme apothicaire ainsi que le gîte et la nourriture pour lui et sa famille pendant la période du défrichage – Hébert vend sa maison et son jardin à Paris et emmène sa femme Marie Rollet et ses trois enfants Anne Guillemette et Guillaume à Honfleur où ils se préparent à s’embarquer Une fois là il constate que la compagnie n’a nullement l’intention de faire honneur à ses engagements Il doit se contenter d’un nouveau contrat qui réduit de moitié son salaire et ses concessions et stipule que les membres de sa famille et son serviteur seront au service de la compagnie sans rémunération N’ayant pas de choix il accepte et part avec sa famille le 11 mars 1617 À Québec son talent d’apothicaire et sa petite provision de grain furent une bénédiction pour les colons malades et affamés Bien que lui et ses serviteurs dussent consacrer une grande partie de leur temps à la compagnie il réussit àt àr unaine étendue de terre Pendant le court séjour que Champlain fit à la colonie en 1618 il y trouva des terres « semées de beau grain » et des jardins où poussaient toutes sortes de légumes Pendant bien des années Hébert fut le seul outre Champlain lui-même à cultiver la terre La compagnie fit tout ce qu’elle put pour le détourner de l’agriculture Champlain et Sagard disent tous deux que les restrictions imposées illégaanie àivité d’Hébert et à l’écoulement de ses produits l’empêchèrent de jouir du fruit de son labeur Lorsque en 1620 Champlain revint de France muni d’un mandat qui en principe lui donnait pleine autorité sur la colonie il confia à Hébert l’administration de la justice en le nommant procureur du roi C’est à ce titre que celui-ci saosséei par la colonie en 1621 Hébert jouissait en outre de la confiance des Indiens que contrairement à une foule de ses contemporains il considérait comme des êtres humains et intelligents qu’il suffisait de former Les exemples sont nombreux de leur respect et de leur affection pour lui Il est aussi question de relations commerciales entre Hébert et Guillaume de Caën mais puisque le nom d’Hébert est très répandu il se peut qu’il s’agisse d’une erreur d’identité En 1622 il demandait au vice-roi par pétition que la propriété de ses terres lui fut reconnue ce qui fut fait le 4 février 1623 Connus plus tard sous le nom de fief du Sault-au-Matelot ces terrains comprenaient l’emplacement actuelu séminansi que des rues Hébert et Couillard Le titre de propriété fut ratifié le 28 février 1626 par le successeur du vice-roi et l’on ajouta quelques acres en bordure de la rivière Saint-Charles – le fief Saint-Joseph plus tard connu sous le nom de fief de Lespinay – le tout devant être détenu en fief noble Hébert avait réalisé son rêve le plus cher celui de posséder suffisamment de ces terres vierges du Nouveau Monde pour vivre avec sa famille dans l’indépendance Les prés en bordure de la rivière Saint-Charles offraient les pâturages nécess terres plus hautes logeaient ses champs de céréales les jardins potagers et un verger planté de pommiers apportés de Normandie Hébert avait exécuté tous ces travaux malgré l’opposition de la compagnie De plus il les avait exécutés au moyen d’outils manuels puisqu’il n’avait même pas de charrue (Ce n’est qu’un an après la mort d’Hébert qu’on put commencer à travailler la terre à une plus grande échelle au moyen d’une charrue tirée par des bœufs)A l’hiver de 1626 Hébert fit sur la glace une chute mortelle Il fut inhumé le 25 janvier 1627 dans le cimetière des Récollets En 1678 ses restes toujours dans son cercueil de cèdre furent transportés dans le caveau de la chapelle des Récollets nouvellement construite - avec ceux du frère Pacifique Duplessis ils furent les premiers à y reposer Ethel M G Bennett Hébert est mentionné dans les ouvrages suivants de ses contemporains Champlain Œuvres (Biggar) - JR (Thwaites) - Lescarbot Histoire (Grant) II 209 234 328 331 - III 246— Sagard Histoire du Canada (Tross) I 53 83 158s— Le Clercq s’il ne fut pas vraiment contemporain Hébert vécut à une période assez rapprochée de la sienne pour recueillir des renseignements de première main et parler à sa fille Il fournit des renseignements sur la famille dans First establishment of the faith (Shea) I 164–167 281— Des documents relatifs aux accords conclus avec la compagnie aux concessions etc sont cités dans Biggar Early trading companies et dans Azarie Couillard-Després La Première Famille française au Canada et Louis Hébert premier colon canadien et sa famille (Lille Paris Bruges 1913 - Montréal 1918) Ces deux derniers ouvrages renferment au sujet de la famille et de ses membres des détails dont le pittoresque n’exclut pas le souci de documentation— V aussi Madeleine Jurgens Recherches sur Louis Hébert et sa famille MSGCF VIII (1957) :106–112 135–145 - XI (1960) 24–31 © 2000 University of Toronto/Université Laval | HÉBERT Louis (P7931)
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5479 | Héritier de la moitié des fiefs paternels | HÉBERT Guillaume (P7587)
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5480 | Héritière de la seigneurie de Duquet II | DUQUET Rosalie (P9815)
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5481 | Héritière des seigneuries de son père - vend une partie du fief SJoseph à Jean Talon le 17011668 donne le fief SJoseph à Jean-Baptiste Couillard le 16101680 vend le fief du Sault-au-Matelot à François de Laval le 10041666 (vente contestée par ses enfants) [DBC I 376-377] | HÉBERT Guillemette (P7933)
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5482 | Hiverne à Québec 1615-1616 | PICAUDEAU Gabriel (P54065)
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5483 | Il aurait déclaré 25 ans en 1681 ce qui le ferait naître en 1656 Il ne pouvait donc pas être Marchand Tanneur ni interprète du roi en langue iroquoises à l'âge de dix ans en 1666 Manifestement il y a une erreur possible de transcription des données car Jean Legras n'a pas pu déclarer 25 ans en 1681 Il devait plutôt s'agir de 35 ans ce qui serait plus plausible aussi avec l'âge de 70 ans à son décès en 1715 | LEGRAS Jean (P19674)
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5484 | Il est dit fils de Charles Mallet au baptême laquelle est plutôt sa grand-mère maternelle | BOURDON Jacques, dit Labrèche (P53875)
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5485 | Il est possible que le jour du mariage ait été le 04 au lieu du 14 | Famille: PAGÉSI Jean, dit Saint-Amand / GLADU Marie Catherine (F21955)
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5486 | Il eut comme parrain Denys de Bonaventure | BOURG Alexandre (P5829)
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5487 | Il s'agit probablement ici d'une abjuration de la foi protestante à l'âge de 15 ans | JAMES Guillaume, dit Langlais (P49834)
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5488 | Il s'est établi à Beaubassin | BOUDREAU Jean (P6683)
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5489 | Il s'est établi à Pisiguit en Acadie | BRAULT Antoine (P7394)
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5490 | Il semble y avoir confusion dans le Dictionnaire des familles du Québec de René Jetté page 1130 où on trouve un mariage de Marie Angélique André le 01031701 avec François Vinet alors que selon le Programme de recherches en démographie historique de l'Université de Montréal François Vinet aurait plutôt épousé Marie Marguerite André la soeur de Marie Angélique André | ANDRÉ Marie Angélique (P37938)
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5491 | Imprimé à l'occasion du 175ième anniversaire de la venue des premiers colons du centenaire de l'église et du jubilé de diamant de Mgr Jean Chiasson Prêtre diocésain Docteur en théologie curé de Rustico pendant 35 ans 1902-1937 | source (S6)
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5492 | Indexé dans le Lafrance seulement | Famille: DENIAU Jean Baptiste / RAYMOND Marie Josèphe (F24751)
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5493 | inhumé plus tard au Cimetière de Valleyfield | LAVIGNE Gérard (P148)
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5494 | Inhumée à SPierre d'Orléans | MIVILLE Suzanne (P9415)
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5495 | Inhumée sous le nom de Renée Descormiers du surnom de son second mari | DE LAPORTE Renée (P18380)
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5496 | Inventaire 21101639 par Me Martial Piraubé - Québec 1639-1645 | HÉBERT Guillaume (P7587)
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5497 | Inventaire par Me Paul Vachon - Québec 1658-1693 | LEPRÊTRE Mathurin (P10280)
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5498 | ITALIEN | DELÉTOILE Charles (P52800)
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5499 | J Dalpé ptre curé | Famille: LAPLANTE Arthur / LEBLANC Bernadette (F23851)
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5500 | JACOB ÉTIENNE huissier notaire seigneurial juge bailli de Beaupré et de l’île d’Orléans fils d’Étienne Jacob et de Jeanne Bellejambe de Saint-Germain Paris né vers 1648 décédé après le 10 août 1726 Il arriva dans la colonie avant le 4 juillet 1665 date à laquelle il était domestique d’Antoine Berson dit Chatillon sur la côte de Beaupré Il dut passer sa vie à cet endroit Il se maria toutefois à Québec le 14 octobre 1670 à une fille du roi Jeanne Fressel âgée de 17 ans et dotée de 8504 Après avoir été simple habitant il fut nommé par Mgr de Laval le 4 janvier 1676 sergent (huissier) de la juridiction seigneuriale de Beaupré Il fut le 10 avril 1683 nommé greffier et notaire de la même juridiction Enfin le 12 mars 1689 Jacob fut promu juge bailli de Beaupré - l’« information des vie et mœurs » et l’assermentation eurent lieu le 28 du même mois Jacob devint en outre juge bailli du comté de Saint-Laurent (île d’Orléans) le 25 mai 1703 et prêta serment le 5 juin Vu « les infirmités de son âge » Jacob juge de Beaupré fut révoqué le 22 août 1712 Mais il continua à exercer comme notaire seigneurial La date du décès de Jacob est inconnue mais nous savons que son dernier acte est du 10 août 1726 - Honorius Provost AJQ Greffe de Claude Auber 4 juill 1665 - Greffe de Romain Becquet 31 août 1670 - Greffe d’Étienne Jacob 10 août 1726— AQ NF Coll pièces jud et not 2 016— ASQ Séminaire VI 53 82 - XX à XXV— Jug et délib II III IV VI passim— A Roy Inv greffes not III 48— VII :— 193— P-G Roy Inv contrats de mariage III 239— Tanguay Dictionnaire I 315— J-E Roy Histoire du notariat I 137 170 | JACOB Étienne (P10232)
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