Sur les traces de Noël Fortier

Généalogie des Fortier et des familles alliées
par Alain Fortier, généalogiste

Notes


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 #   Notes   En lien avec 
2151 Naissance avant cette date de son mariage POIRIER Étiennette (P65641)
 
2152 Naissance avant son mariage LIZOT Catherine (P52342)
 
2153 Naissance avant son mariage THERRIAULT Marie (P53009)
 
2154 NICOLLET DE BELLEBORNE, JEAN, interprète et commis de la Compagnie des Cent-Associés, agent de liaison entre les Français et les Indiens, explorateur, né vers 1598, probablement à Cherbourg, Normandie), de Thomas Nicollet, messager postal ordinaire du roi entre Cherbourg et Paris, et de Marie de Lainer, noyé près de Sillery le 27 octobre 1642.

Nicollet arriva au Canada en 1618, au service de la Compagnie des Marchands de Rouen et de Saint-Malo. Comme Marsolet et Brûlé, on le destinait à vivre parmi les Indiens alliés afin qu’il apprît leur langue, leurs coutumes et explorât len de son éducation ni de son tempérament, sauf cette remarque du père Vimont, en 1643 : « son humeur & sa memoire excellente firent esperer quelque chose de bon de luy ».

Champlain, lors de ses explorations, était entré en relations avec les Algonquins de l’Outaouais, Ottawa, supérieur. On présume que, désireux de consolider une alliance à peine ébauchée, c’est lui qui chargea Nicollet, l’année de son arriemettes. Cet endroit était le centre de ralliement de la grande famille algonquine commandée par Tessouat, mort en 1636). L’île était située en un lieu stratégique sur l’Outaouais, la route des fourrures. Il importait, dans l’intérêt du commerce, que les tribus qui vivaient sur les bords de l’Outaouais fussent amies des Français. Nicollet resta deux ans à l’île aux Allumettes, s’acquittant fort bien de sa mission. Il apprit le huron et l’algonquin, vécut la vie précaire des indigènes, s’initia à leurs coutumes et explora la région. Les Algonquins ne tardèrent pas à le considérer comme l’un des leurs. Ils le firent capitaine, lui permirent d’assister à leurs conseils et l’emmenèrent même chez les Iroquois négocier un traité de paix.

Nicollet revint à Québec en 1620. Il rendit compte de sa mission et en reçut une nouvelle : entrer en rapport avec les Népissingues qui vivaient sur les bords du lac du même nom. Ces Indiens occupaient chaque année une place plus importanet en intermédiaires entre les Français et les tribus indiennes de l’Ouest et de la baie d’Hudson. Nicollet devait consolider leur alliance avec les Français et veiller à ce que leurs fourrures ne prennent pas la route de l’Hudson.

Dès l’été 1620, Nicollet se rendit chez les Népissingues. Neuf années durant, il allait vivre parmi eux. Il avait sa cabane à part et un magasin. Le jour, il commerçait avec les Indiens des différentes tribus qui se rendaient sur les bor,s interrogeait sur leur pays ; le soir, il notait par écrit ce qu’il avait recueilli. Ces mémoires de Nicollet, malheureusement perdus aujourd’hui, nous sont parvenus indirectement par les Relations. Le père Paul Le Jeune, qui a pu les consulter, s’en inspira pour décrire les mœurs des Indiens de cette région.

Lors de la prise de Québec par les Anglais en 1629, Nicollet, fidèle à la France, se réfugia au pays des Hurons. Il contrecarra tous les plans des Anglais pour amener les Indiens à commercer avec eux.

Nicollet parut à Trois-Rivières et à Québec en 1633. Il demanda la permission de s’établir à Trois-Rivières à titre de commis de la Compagnie des Cent-Associés. On accéda volontiers à son désir. Cependant, avant d’assumer ses nouvelles frain, d’entreprendre un voyage d’exploration et de pacification chez les Gens de Mer, appelés aussi Puants, Ounipigons ou Winnebagoes. Ces Indiens vivaient au fond de la baie des Puants, Green Bay), entourés de tribus algonquines avec qui ils étaient en froid au sujet du commerce des fourrures. Une alliance entre les Gens de Mer et les Hollandais de l’Hudson était à craindre. Il fallait rétablir la paix au plus tôt dans cette région. Nicollet devait en profiter aussi pour vérifier les renseignements qu’il avait recueillis concernant la mer de Chine qui, selon les Indiens, était à proximité de la baie des Puants. Aussi Nicollet se munit-il, avant son départ, d’une robe de damas de Chine, toute parsemée de fleurs et d’oiseaux multicolores.

Nicollet se mit en route durant l’été de 1634, probablement à la mi-juillet. Il suivit la route traditionnelle de l’Outaouais, bifurqua à l’île aux Allumettes en direction du lac des Népissingues puis descendit la rivière des Français pont, il recruta une escorte de sept Hurons. Il se dirigea vers Michillimakinac, pénétra dans le lac Michigan et atteignit la baie des Puants. Revêtu de sa robe de damas, il sema un moment l’épouvante parmi les Winnebagoes, qui le prirent pour un dieu. Il réunit 4 000 ou 5 000 hommes, groupant les différentes tribus de l’endroit qui, dans la fumée des calumets, conclurent la paix.

Nicollet avait atteint le premier objectif de son voyage. Malheureusement, il n’avait pas trouvé la mer de Chine. En vain descendit-il la rivière aux Renards jusqu’à un village de Mascoutens, situé à trois jours de la rivière Wisconsin, atud, en direction de la rivière des Illinois, ne fut guère plus fructueuse. Sans doute déçu du succès partiel de sa mission, il revint à Québec à l’automne de 1635. Il n’en reste pas moins qu’il fut le premier Blanc à explorer la région du Nord-Ouest américain actuel.

Nicollet s’installa définitivement à Trois-Rivières, en qualité de commis de la Compagnie des Cent-Associés. Il reçut une « concession de 160 arpents de bois en commun avec Olivier Letardif dans la banlieue le 23 mai 1637 ». Ce serait àenriété avec son beau-frère Letardif 1, le fief de Belleborne, situé probablement dans les plaines d’Abraham, à Québec. Il épousa, en octobre 1637, Marguerite, fille de Guillaume Couillard et de Guillemette Hébert, qui lui donna un garçon et une fille. Cette dernière, prénommée Marguerite, devint la femme de Jean-Baptiste Legardeur* de Repentigny, membre du Conseil souverain. Jus qu’à sa mort, Nicollet apparaît comme une figure dominante du bourg de Trois-Rivières. Les ser vices signalés qu’il a rendus à la colonie, sa con naissance des langues et des coutumes indiennes lui valurent le respect de tous.

Les Relations des Jésuites font souvent l’éloge de sa conduite exemplaire : à l’encontre de la plupart des coureurs de bois de son temps, Nicollet aurait toujours vécu suivant les principes de sa religion. Pourtant, il eut en 1628 une fieogue. En 1633, il demanda à rester à Trois-Rivières, « pour mettre, rapporte le père Le Jeune, son salut en assurance dans l’usage des sacrements ». Sa plus grande joie, dans les moments de loisirs que lui laissaient ses fonctions, était de servir d’interprète aux missionnaires et d’enseigner la religion aux Indiens.

Nicollet mourut prématurément à Québec en 1642. Il remplaçait temporairement le commis général de la compagnie, son beau-frère Letardif, quand on lui demanda de se rendre au plus tôt à Trois-Rivières pour délivrer un prisonnier iroquoisss.aloupe qui le transportait vers Trois-Rivières fut renversée par un fort coup de vent, près de Sillery. Ne sachant pas nager, il se noya.

Jean Hamelin

ASQ, Documents Faribault, 7 ; Registre A, 560s., porte la signature de Nicollet).— Champlain, Œuvres, Laverdière), V, VI.— JR, Thwaites), VIII : 247, 257, 267, 295s. ; XXIII, 274–282 ; passim.— C. W. Butterfield, History of the discovery of the north-west by John Nicolet in 1634, with a sketch of his life, Cincinnati, 1881).— Godbout, Les Pionniers de la région trifluvienne.— Auguste Gosselin, Jean Nicolet et le Canada de son temps, Québec, 1905).— Lionel Groulx, Notre grande aventure : l’empire français en Amérique du Nord, 1535–1760), Montréal et Paris, [1958]).— Gérard Hébert, Jean Nicolet, le premier Blanc à résider au lac Nipissing, La Société historique du Nouvel-Ontario, Documents historiques, XIII, Sudbury, 1947), 8–24.— Henri Jouan, Jean Nicolet, de Cherbourg), interprète-voyageur au Canada, 1618–1642, RC, XXII, 1886, : 67–83.- Benjamin Sulte, Jean Nicolet, Journal de l’Instruction publique, XVII, 1873, : 166s. ; XVIII, 1874, : 28–32 ; Jean Nicolet et la Découverte du Wisconsin, 1634, RC, VI, 1910, : 148–155, 331–342, 409–420 ; Le Nom de Nicolet, BRH, VII, 1901, : 21–23 ; Notes on Jean Nicolet, Wisconsin Hist. Soc. Coll., VIII, Madison, 1879), 188–194.

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NICOLET Jean (P9618)
 
2155 Nommé Louis Cyrille Fortier au mariage de sa fille Clarisse en 1883 FORTIER Cyrille (P1521)
 
2156 Le contenu de cette fiche concerne une personne vivante - Les renseignements personnels doivent rester confidentiels. FORTIER Alain (P56875)
 
2157 Note de Jacques Blaquière : La victime ne fut finalement dédommagée de rien. Elle aurait eu 18 ans au moment où Antoine Gaboury l'aurait agressée sexuellement et les 500 livres d'amende dont elle aurait pu personnellement bénéficier au cours de sa vie ont été partagées entre la Communauté des Ursulines et l'Hôpital des Ursulines. On remarque déjà à cette époque la dualité du système judiciaire québécois et l'influence indue de la religion catholique sur les décisions de l'état : une justice aux bénéfices des riches et une justice différente pour les personnes moins fortunées. Aujourd'hui en 2013, un jeune homme qui commet un vol de 500 dollars dans un dépanneur écope de dix ans de prison alors que des millionnaires qui fraudent l'état et la population en général à coup de millions de dollars sont considérés comme des personnes « honorables », circulent librement au travers la population et ne reçoivent aucune peine significative sinon des peines financières dérisoires. [Ref. Commission Charbonneau]. Cela n'a jamais empêché la courageuse victime, Jeanne Hébert, de se marier en 1671, et de mettre au monde 11 nouveaux petits québécois. GABOURY Antoine (P5977)
 
2158 Notes de Stephen White : Il existait en Acadie, vers 1690, trois personnes dénommées Bernard: Marie, néee en 1645 et mariée vers 1659 à René Landry, Jeanne, née, on ignore la date, et mariée vers 1666 à Guyon Chiasson; enfin René, né en 1663 et marié vers 1689 à Madeleine Doucet. Quelle parenté existait entre ces trois individus? René nous paraît étranger à Marie et à Jeanne; car, n'étant pas mentionné au recensement de 1686, il semble n'être arrivé à Beaubassin qu'après cette date, à l'instigation peut-être de M. de la Vallière. D'ailleurs aucune dispense de parenté chez ses descendants n'autorise à supposer qu'il fût parent de Marie et Jeanne BERNARD René (P27007)
 
2159 Noyé à la seigneurie de ND-des-Anges PARENT André (P22101)
 
2160 Noyé dans la rivière Saint-Charles à Québec - Arrivé durant l'été 1665 TROUILLARD Pierre, dit Laforest (P7580)
 
2161 Noyé en allant de Québec à Sillery NICOLET Jean (P9618)
 
2162 Noyée en traversant la Rivière S.Charles HUPPÉ Catherine (P49761)
 
2163 On cite les parents de Lartague (Tartigou) OUELLETTE Moïse (P725)
 
2164 On ne trouve pas les baptêmes catholiques des dix premiers enfants de la famille. Il y a de fortes probabilités que Jean Cusson ait été un huguenot et que ses 10 aînés ait été baptisés dans la foi protestante, au désert comme on disait à l'époque. Voir aussi pour d'autres détails le [DBC II 172-173, NOR] CUSSON Jean (P26282)
 
2165 Originaire de Beauvoir-sur-Mer FR BERNARD André (P67131)
 
2166 Originaire du Saintonge, Michel Richard dit Sansoucy serait arrivé en Acadie avec l'expédition d'Emmanuel Leborgne et de Guilbault, en 1652, ou l'année précédente, avec le sieur de Saint-Mas, le représentant de Leborgne. [Arsenault, Bona. Histoire des Acadiens et MSGCF VI, 1, janvier 1954] RICHARD Michel, dit Sansoucy (P7442)
 
2167 Origine inconnue MORIN Robert (P6952)
 
2168 Origine inconnue COMEAU Pierre (P7435)
 
2169 Origine inconnue AUNEAU Jeanne (P26288)
 
2170 ou à La Canardière CHALIFOU Paul (P7941)
 
2171 ou à S.Foy JÉRÉMIE Noël, dit Lamontagne (P54916)
 
2172 ou S.François-d'Orléans COUTELET François (P41987)
 
2173 ou S.Nicolas QC HUOT Nicolas, dit Saint-Laurent (P7499)
 
2174 p. Ephrem Langlois m. son épouse Exilia Garon PARADIS Louis (P57352)
 
2175 p/m Adonia Paradis et Maria Paradis - Par Georges Guay ptre vic PARADIS Huguette (P1502)
 

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au français du Québec et mis en ligne par Jacques Blaquière
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